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Pour marquer les 400 ans de la ville de Québec, le comité organisateur du 61e Congrès de l’IHAF veut lancer une réflexion large sur le passé comme matière travaillée et animée au présent, de même que sur la place de l’histoire dans le paysage et la structuration des sociétés actuelles.
Sous le thème « Présences du passé », on pourra aborder, en prenant l’Amérique française comme terrain principal d’investigation (ce qui n’interdit pas les comparaisons fécondes avec d’autres sociétés, américaines notamment), une foule de sujets parmi lesquels :
- les commémorations et célébrations du passé ;
- les mythes, mythologies et mythistoires collectifs ;
- les usages et mésusages de l’histoire ;
- la construction des lieux de mémoire et l’invention des traditions ;
- l’exploitation du passé à des fins idéologiques, politiques ou économiques (commerciales) ;
- les récits du passé et les mises en discours de l’histoire ;
- le passé comme lieu de controverses savantes ou sociales ;
- les rapports entre mémoire et oubli ;
- les politiques de l’histoire et de la mémoire ;
- la patrimonialisation du passé ;
- l’instrumentalisation de l’histoire à des fins de réconciliation ou de dénonciation ;
- le recours à l’histoire dans l’élaboration de valeurs communes ;
- les rapports entre histoire et citoyenneté ;
- les histoires d’avenir ;
- etc.
Sous le thème général du Congrès, on pourra également montrer à quel point le passé, partout dans la société et ce, jusque dans la vie ordinaire des gens, agit comme un élément catalyseur de destinée ; et comment il offre aussi, aux groupes comme aux individus, un sens à leur existence. Dans cette perspective, on pourra faire ressortir l’importance acquise par le passé dans l’organisation actuelle de l’espace et de la vie publics, de même que sa présence inspirante dans le quotidien des gens. De manière générale, c’est la question des fonctions de l’histoire dans les sociétés actuelles, et celle du rapport spécifique à l’histoire de l’Homme (post)moderne, qui pourront être abordées.
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